Ratecard Days #26 : Ce qu’il faut retenir des interviews Special Trends 2024
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Vendredi 26 janvier, 17 spécialistes du marketing digital ont présenté leurs perspectives et projets pour l’année 2024 au cours des 26èmes Ratecard Days. Si ce fut bien évidemment l’arrêt progressif des cookies tiers qui domina les discussions, d’autres thèmes comme la fraude, l’influence, le retail media, etc. furent abordés. Voici les différents enseignements et pour plus de détails, n’hésitez pas à cliquer sur les différents liens.

Capucine Jenoudet (Alliance Gravity) nous a ainsi présenté en détail les différentes alternatives actuellement disponibles sur le marché. Le contextuel et les identifiants semblent être les deux familles incontournables mais c’est bien évidemment Google qui se positionne en arbitre. Alexandre Schont (RTB House) a d’ailleurs exposé en détail les avantages et les inconvénients de la Privacy Sandbox. Cette disparition des cookies a également un fort impact sur l’ensemble des technologies présentes sur le marché du programmatique. Ben Tatton-Brown (Adlook) a ainsi présenté le premier DSP cookieless alors que Camille Bablet (Weborama) nous a rappelé le rôle clé joué par la sémantique dans l’efficacité publicitaire et que Laurent Meuzard (Adnami) a mis en lumière les formats impactants.

De son côté, Nadia Rahbi (Liveramp) a insisté sur l’utilisation stratégique des ID’s et de la First Party Data pour les éditeurs. Paul Ripart (Prisma) en a d’ailleurs profité pour rappeler les enjeux de monétisation pour les médias en 2024, notamment grâce à cette fameuse data propriétaire. Pour conclure avec les cookies, c’est Romain Bessuges-Meusy (Axeptio) le punchliner de “Coucou, c’est nous les cookies”, nous a bien rappelés qu’ils sont encore là pour longtemps et que la gestion du consentement restera un enjeu majeur.

Mais n’oublions pas que ce marché de la publicité digitale est encore largement dominé par les GAFA bien que leur influence évolue. Nicolas Bastard (NP Digital) a ainsi présenté les nouvelles dynamiques dans le search avec le SGE, Rodolph Menten (Tagger Media) a présenté les enjeux autour de l’influence et le rôle grandissant de TikTok alors que Fiona Alenda (Channel Factory) a souligné l’importance du contexte et de la sécurité lorsque l’on cherche à communiquer sur les réseaux sociaux. Il fut également question de fraude dans l’open web grâce à Audrey Boisumeau (Aidem) qui nous rappela les différentes formes que celle-ci peut prendre et comment leur DSP intègre désormais cette fonctionnalité.

La structuration, l’organisation et l’optimisation des données deviennent donc de plus en complexes. Loïc Sfiligois (Pubstack) a expliqué comment sa société se concentre sur cette organisation des flux data et leur optimisation pour les éditeurs, tandis que Tristan Ougier (MINT) a abordé ces enjeux du point de vue des annonceurs, soulignant l’importance d’une gestion efficace des données. Bertrand Maux (MO&JO) n’a néanmoins pas manqué de nous rappeler combien le bon sens marketing devait être de rigueur, notamment avec cette multiplication sans fin des points de contacts entre les marques et leurs cibles.

Le retail fut également abordé, sous l’angle du Retail Media et de ses promesses avec Eric Gueilhers (Shopper Factory) et aussi de l’importance de l’utilisation des mobiles dans des campagnes Drive to Store par exemple avec Kévan Abdoli (Adsquare).

La matinée fut donc riche en informations, en enseignements, en projets et nous aurons donc l’occasion de suivre toutes ces évolutions dans les semaines et mois à venir.


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