Les tendances du mobile en 2017 par Sublime Skinz
Pour les annonceurs, 2016 a été une année remplie de défis. Etant conscients qu’ils devaient faire preuve d’innovation afin de diffuser des publicités que les consommateurs veulent réellement voir et donc qu’ils ne bloqueront pas. Après avoir revendiqué durant une décennie que c’était « l’année du mobile », le marché est enfin prêt à créer une expérience utilisateur plus significative et ainsi réduire le blocage des publicités. Peut-être que l’année 2017 devrait s’intitulée : « l’année de la transformation de la publicité mobile».
L’utilisation accrue d’adblock sur le mobile
De récentes études montrent que le blocage de publicités sur le mobile a augmenté de 90% depuis 2015, avec 1 utilisateur de smartphone sur 5 qui installe un logiciel afin d’éliminer ou réduire les publicités indésirables. Ce phénomène est plus accentué parmi les marchés émergents tels que la Chine, l’Indonésie et le Pakistan mais la France et le reste de l’Europe ne tarderont pas à les égaler bien que l’équipement d’ad blocker en France soit toujours plus faible sur les tablettes et smartphones.
Pendant trop longtemps, les annonceurs ont été si préoccupés par la portée et la sophistication de leurs campagnes numériques qu’ils ont commencé à perdre de vue les consommateurs qu’ils cherchent à engager. En conséquence, les fournisseurs de services internet sont intervenus. En juin 2016, le fournisseur mondial de télécommunications Three a mis en place un essai au niveau du réseau, pour les utilisateurs qui avaient préalablement accepté, afin de bloquer toutes les publicités sur des sites mobiles et in-app pendant une période de 24 heures. De plus, Google pénalise depuis janvier les sites mobile qui exploitent le format publicitaire « interstitiel » apparaissant à l’écran durant le chargement d’un site.
Si la hausse des adblocks et l’intervention de l’industrie prouvent quelque chose, c’est que le besoin de campagnes créatives non intrusives n’a jamais été aussi grand. Pendant ce temps, les éditeurs craignent qu’une augmentation de l’adblocking nuise à leur modèle commercial traditionnel financé par la publicité. Toutefois, si le dilemme reste sans réponse, le blocage des publicités mobiles pourrait constituer une grave menace pour l’industrie des médias. Alors, comment les marques peuvent-elles rendre à la fois les éditeurs et les consommateurs heureux?
La transformation de la publicité mobile
Avant que les annonceurs cherchent de quelle manière interagir avec leur audience, ils doivent d’abord examiner les raisons de l’utilisation des adblocks. Pour certains utilisateurs, le contenu diffusé est simplement non pertinent. Cependant, la publicité rich media et les publicités autoplay, qui ont des durées de chargement prolongées et absorbent des quantités importantes de bande passante, coûtent du temps et de la data aux utilisateurs.
Au mieux, l’utilisateur bloquera cette annonce et oubliera la marque; au pire, il sera frustré et développera de la rancœur envers la marque et tout ce qu’elle représente. Selon une étude, 47% des utilisateurs déclarent que leur expérience de la publicité mobile est positive, et 39% ont cité une expérience négative en raison de formats publicitaires irritants.
Mais les défis auxquels sont confrontés les annonceurs n’ont pas besoin d’être destructeurs et ces temps d’essai ne serviront qu’à provoquer un changement positif pour l’industrie de la publicité mobile. Nous devons maintenant travailler à l’amélioration de ces résultats afin de s’assurer que la majorité des consommateurs ait une expérience mobile positive.
Les technologies immersives
En 2017, l’objectif principal sera d’empêcher que les adblocks ne gagne du terrain, ce qui passera notamment par l’adoption de nouveaux formats publicitaires moins intrusifs, comme le format M-Skinz que nous avons lancé lors de Dmexco. Notre stratégie est de proposer une solution plus esthétique aux consommateurs et qui l’incommode le moins possible.
Swipe et effet parallax qui permet de dévoiler la banière à mesure que l’on scrolle vers le bas, permettent ainsi une meilleure expérience utilisateur. De plus, le M-Skinz est une excellente réponse à l’annonce de Google qui pénalise depuis le 10 janvier le référencement des sites mobile dont le contenu éditorial est masqué par de la publicité interstitielle.
Ces nouveaux types de formats permettront donc d’obtenir des pages plus rapides et plus propres, ce qui améliorera l’expérience utilisateur et, par conséquent, la relation entre la marque et le consommateur.
Suivre les normes de l’industrie
Nous verrons également davantage de spécialistes du marketing intégrer des initiatives telles que les principes LEAN de l’IAB (Light, Encrypted, Ad option supported, Non invasive ads) pour garantir que les publicités offrent une expérience de navigation mobile harmonieuse et sans interruption. En outre, les lignes directrices révisées de l’IAB, qui intègrent les principes LEAN et qui seront finalisées en 2017, encourageront davantage d’annonceurs à repenser complètement les formats qu’ils utilisent.
La montée des adblocks a rendu l’industrie beaucoup plus consciente des besoins du consommateur. Il est maintenant temps pour les annonceurs de relever les défis auxquels ils font face, mettre les consommateurs au cœur de leurs campagnes et s’assurer que 2017 sera l’année de la transformation de la publicité mobile.