Pendant les deux jours de Dmexco, plusieurs personnalités de notre marché nous ont rendu visite sur notre espace au Hall 7. L’une d’entre elles fut Julien Gardès, de Rubicon Project. Nous voulions prendre des nouvelles de cette société basée à Los Angeles et cotée en bourse depuis avril 2014, mais qui officie à Paris depuis 2011. Voilà ce que nous avons retenu :
1- Sell Side, bien évidemment mais n’oublions pas le Buy Side
Sur le marché français, Rubicon Project est d’abord connu pour avoir évangélisé en France le marché du programmatique du côté des éditeurs. Quand Yann Leroux (Matiro) expliquait le principe du principe du RTB aux annonceurs et aux agences, Julien Gardès et Fabien Magalon, qui alors tous deux officiaient pour Rubicon Project, présentaient aux éditeurs les opportunités du programmatique. Julien Gardès précise: «Rubicon Project est aujourd’hui une place de marché qui sert bien évidemment les intérêts des éditeurs mais aussi propose des solutions innovantes aux annonceurs. La qualité exceptionnelle de notre inventaire premium n’a de sens que parce que des marques peuvent effectivement en tirer profit au travers de leurs campagnes digitales.»
« Rubicon Project, ce sont plusieurs centaines de personnes, 600 désormais »
2- Desktop mais aussi mobile
De même que Rubicon Project a été associée pendant très longtemps à l’ordinateur (desktop pour être plus moderne), n’oublions pas que nous parlons de marketing digital donc « très longtemps » veut dire au maximum cinq années, le temps du mobile est également arrivé. Julien Gardès nous explique: «Parce que nous avons été leader sur le marché du display, nous devrions par conséquent y être relié stricto sensu ? Ce serait aller un peu vite en besogne. Nous constituons aujourd’hui le troisième réseau mobile dans le monde avec quasiment un milliard d’utilisateurs.»
« Rubicon Project est aujourd’hui une place de marché qui sert bien évidemment les intérêts des éditeurs mais aussi propose des solutions innovantes aux annonceurs »
3- Une croissance de chiffre d’affaires par client
Nous comprenons que pendant les premières années, la difficulté, le challenge, fut de s’assurer que nos clients comprennent l’offre Rubicon et ainsi commencent à utiliser les différentes solutions. «Aujourd’hui nous raconte Julien Gardès, Rubicon Project fait partie des solutions naturelles du marché. Il faut désormais que les marques, les annonceurs, comprennent que le programmatique ne doit pas être une solution secondaire.» La pompe est maintenant amorcée. Il faut désormais que les volumes augmentent. Au détriment de la télévision bien évidemment mais aussi des ogres Facebook et Google.
« Le Header Bidding qui est venu redistribuer les cartes au cours de l’année 2016. La réponse de Rubicon Project fut donnée avec Fastlane »
4- Une société de 600 personnes
Quand nous sommes basés à Paris, nous avons souvent du mal à imaginer la dimension réelle de ces sociétés basées aux Etats-Unis. Rubicon Project en France, c’est d’abord Julien Gardès, ses équipes et leur proximité. Julien Gardès nous rappelle que «Rubicon Project ce sont plusieurs centaines de personnes, 600 désormais», avec tous les avantages mais aussi parfois les contraintes que cela peut représenter. Il va vraiment falloir que nous nous rendions sur place pour comprendre ce que cela veut dire, parce que dans notre monde du marketing digital parisien, nous imaginons toujours d’un côté les start-up avec au grand maximum cent salariés et de l’autre les grandes structures très certainement empêtrées dans leur transformation digitale.
« Nous constituons aujourd’hui le troisième réseau mobile dans le monde avec quasiment un milliard d’utilisateurs »
5- Se réinventer
Voilà l’expression que nous aimons entendre et écouter parce qu’elle nous donne envie de comprendre la suite des événements, parce qu’elle est tournée vers l’avenir. Les cycles sont de plus en plus courts et il faut donc continuellement être attentifs et surtout proposer de nouvelles solutions, raconter de nouvelles histoires. Dans notre monde du programmatique, c’est le Header Bidding qui est venu redistribuer les cartes au cours de l’année 2016. La réponse de Rubicon Project fut donnée avec FastLane. Il sera intéressant par la suite, donc au moment de Dmexco 2017, de comprendre alors ce qui aura changé. Nous ne savons pas de quoi demain sera fait, mais dans notre secteur, et c’est certainement ce qui est le plus intéressant et excitant même, cela veut dire que toutes les positions peuvent être redistribuées. Alors suite au prochain épisode.
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