Paris je t’aime
Chez Ratecard, nous avons l’habitude de vous raconter des histoires autour du marketing digital. Nous rencontrons des hommes et des femmes de ce secteur et nous nous attachons à comprendre et donc à transcrire ce qu’ils font et surtout qui ils sont. Nous sommes toujours impressionnés par le niveau de nos interlocuteurs et inévitablement, nous nous posons cette question, souvent avec eux d’ailleurs, de comprendre pourquoi autant de matière grise est dédiée à de “la simple publicité digitale”. A partir de là, et comme nous n’aimons surtout pas nous prendre au sérieux, nous cherchons le bon mot, la tournure qui fera sourire, celle qui finalement nous rappellera le caractère objectivement futile de nos préoccupations.
Les événements de ce week-end nous donnent une claque tellement forte que le marketing digital ne nous parait même plus futile mais tout bonnement hors sujet. On n’a surtout pas envie de jouer avec les mots ni de chercher à relativiser quoi que ce soit. On va simplement essayer de digérer en espérant bien naïvement qu’autour de vous, le drame ne vous ait pas trop touché personnellement. Mais par contre, vous pouvez être certains de quelque chose. Même si nos bureaux sont situés à deux numéros du Casa Nostra, nous continuerons à aller déjeuner dans ce quartier, dès aujourd’hui d’ailleurs. Nous continuerons aussi à emmener nos enfants voir des matchs de foot, nous continuerons tout simplement à vivre la vie que nous avons décidé de mener.
Et cette vie, elle sera aussi faite de jeux de mots plus ou moins fins, de publicité évidemment digitale, de technologies ultra performantes, mais pas tout de suite, pas maintenant, pas cette semaine en tout cas.
Paris je t’aime. Bon courage à tous et à très bientôt.
Frédéric Sadarnac