Quand la logique cross-device s’impose au marketeur (étude)

Jusqu’à présent, les consommateurs connectés avaient tendance à réaliser leurs recherches sur smartphones pour ensuite concrétiser leur achat soit sur desktop soit en magasin physique, d’après de nombreuses études. Mais la donne a changé, d’après Criteo, qui vient de publier son rapport d’activité sur le commerce mobile, valable pour le deuxième semestre 2016.

« Les consommateurs utilisent désormais leurs smartphones que ce soit pour la navigation ou pour l’achat. Les commerçants doivent donc fournir une expérience encore plus synchronisée sur ordinateur et mobile », indique Criteo.
À noter qu’en France, d’après ce rapport, les ventes sur smartphones représentent près d’un cinquième des ventes en ligne, soit une hausse de de 22% par rapport à l’année précédente.

Cross-device

La logique du marketeur doit être cross-device désormais, défend le retargeteur, qui est loin d’être le seul à le préconiser d’ailleurs. « Si l’analyse cross-device n’est pas adoptée, les marketeurs risquent de se tromper au moins une fois sur deux dans les calculs de leur ROI et d’autres mesures clés », avertit Criteo.

D’après l’étude, 45% des transactions en ligne impliquent deux appareils ou plus. Aussi, dans ce contexte de parcours multi-terminaux, on observe une présence plutôt équilibrée entre smartphones, tablettes et ordinateur.

Schémas issus de « Rapport d’activité sur le commerce mobile au 2^e semestre 2016 », Criteo

« Les outils traditionnels d’analytique observent les activités appareil par appareil, fournissant une vue limitée et en silos du parcours multi-device du client. Passer à une vue centrée sur l’utilisateur capitalisant sur des outils de mesure cross-device permet d’identifier de façon précise un client et d’avoir une vision complète de son expérience d’achat. »

Le rapport de Criteo analyse les comportements d’achat cross-device en France et à l’international, en se basant sur des données issues de 3 300 e-marchands, représentant plus de 1,7 milliard de transactions et 720 milliards de dollars de ventes.

Luciana Uchôa-Lefebvre