Le drive-to-store ou l’hybridation du commerce (CapitalData)
Malgré la croissance du nombre de cyber-acheteurs en France, le commerce physique représente encore 90 % des ventes réalisées. Autrement dit « la bataille se joue sur Internet mais aussi sur les points de ventes », comme l’expliquait Nicolas Cassar, Chief Marketing and Communication Officer de CapitalData lors de la Promotion Digitale to Store 2018. Une occasion pour la société spécialiste de la donnée cross-device et du drive-to-store de s’interroger sur la capacité du digital à générer du traffic en magasin.
E-commerce et retailers : le commerce physique n’est pas mort
En 2017, 37 millions de Français achetaient sur Internet d’après Médiamétrie. Pourtant, la part de marché du e-commerce ne représente que 8,5 % du marché du retail et les analystes prédisent qu’elle ne dépassera jamais les 25 %. Le commerce physique a donc encore bien sa place au sein d’un marché de plus en plus digitalisé. La croissance du e-commerce est d’ailleurs une aubaine pour les retailers souhaitant faire affluer le trafic en point de vente et augmenter leur chiffre d’affaires.
Parmi les nouveaux services proposés aux internautes : le click & collect utilisé pour générer des ventes en magasin permet notamment aux retailers de réaliser des ventes additionnelles. Un tiers des acheteurs en ligne déclare en effet effectuer des achats supplémentaires au moment du retrait de leur commande en point de vente.
Le drive to store, hybridation du e-commerce
Animant la conférence « La data drive to store » lors de l’évènement qui rassemblait les acteurs du retail, Nicolas Cassar mettait en évidence l’hybridation du commerce, entre digital et monde physique, avec l’apparition du drive-to-store. Destiné à créer du trafic offline par le biais de dispositifs et de campagnes ciblés tout au long du parcours de navigation cross-device des internautes, le drive to store permet de leur offrir une nouvelle expérience, simple et globale.
L’utilisation de différentes sources et la réconciliation des données (CRM, informations relatives au profil et aux centres d’intérêts, contexte, etc.) permettent d’augmenter la pertinence des campagnes publicitaires grâce à la personnalisation des contenus et de leur diffusion, réduisant ainsi dans le même temps la pression publicitaire. Des clés qui feront le succès des campagnes drive-to-store dès lors que les indicateurs classiques utilisés pour mesurer l’efficacité seront combinés avec les KPI de visites et ventes incrémentales générées par les dispositifs digitaux.
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