Les consommateurs inquiets de la sécurité de leurs données personnelles (étude)

Gigya, fournisseur de gestion d’identités clients, tire la sonnette d’alarme : les marques n’ont plus que cette année pour regagner la confiance des consommateurs, autrement elles seront confrontées à une « vague massive de refus au moment de l’entrée en vigueur du règlement GDPR ».

Prévu pour entrer en vigueur en mai 2018, le règlement européen sur la protection de données (GDPR) impose à l’industrie une procédure qui permettra aux consommateurs de contrôler l’utilisation de leurs données personnelles, y compris les identifiants digitaux et les cookies.

D’après Gigya, les consommateurs exigent une expérience en ligne de plus en plus personnalisée, mais les marques auront du mal à la leur fournir vu l’inquiétude croissante des utilisateurs en ligne au sujet de l’usage que l’industrie de la publicité fait de leurs données. L’entreprise a commandé une étude au cabinet britannique Arlington Research qui révèle que deux tiers (67 %) des consommateurs britanniques s’interrogent sur l’utilisation que les marques font de leurs informations personnelles, à savoir leur nom, leur e-mail, leur position géographique et leur statut marital.

« Une même proportion de consommateurs (66 %) s’inquiètent de la sécurité de leurs données personnelles et du risque de compromission au travers des nouveaux gadgets connectés, tels que les montres, trackers d’activité et autres dispositifs pour la maison comme l’assistant intelligent Amazon Echo », indique Gigya.

« Les marketeurs doivent à présent se préparer au séisme qui va bousculer leurs pratiques de collecte et de gestion des données avec l’arrivée du règlement GDPR, qui sera effectif dans un peu moins d’un an », déclare Richard Lack, directeur général EMEA de Gigya. Ce règlement obligera les marques à instaurer pour la première fois une procédure de consentement des consommateurs (opt-in), pour accéder à leurs données et promet de changer radicalement la façon dont les informations personnelles identifiables seront définies. »

Vaste sujet. À suivre.

Luciana Uchôa-Lefebvre