Sans mâcher ses mots, le Secrétaire Général de Dailymotion met sur le tapis la question de la fameuse « discrepency », cette différence entre les statistiques site centric et user centric (pour faire court).

Et pointe Médiamétrie du doigt, sans concession.

En France, nous direz-vous, on n'est plus à une exception près, même quand il s'agit de mesure d'audience : là où comScore domine le marché international, Médiamétrie exerce un monopole peu favorable aux acteurs de la publicité digitale français puisque les statistiques de l'institut sont très en deçà des statistiques adserver.

Selon Giuseppe de Martino, cela s'expliquerait par une méthodologie de mesure inadaptée à la réalité du web et par l'actionnariat particulier de Médiamétrie.

Composé essentiellement d'acteurs de la radio et la TV, cet actionnariat pousse l'institut à favoriser les médias traditionnels.

Avec pour conséquence de cette sous-évaluation publicitaire du numérique, un sous-investissement des annonceurs.

Pour comprendre le point de vue d'un pure player , lisez la tribune de Giuseppe de Martino dans Slate : Pourquoi Médiamétrie sous-évalue systématiquement l’audience du numérique.

La mesure d'audience internet en France n'a pas encore trouvé sa voie (voix), les pure players grondent.