Si vous êtes un dinosaure du web, vous évoluez dans le monde de la publicité digitale depuis au moins 5 ans et vous avez remarqué que le web a une temporalité très particulière ponctuée de révolutions quasi permanentes.
Et vous vous souvenez de ce qu’il était… avant.
Avant la révolution smartphone, la révolution RTB, la révolution Social Media, la révolution Data…
Avant que le mot « silo » ne devienne un gros mot, avant que la notion de frontière entre publicité digitale et publicité traditionnelle ne soit remise en cause, avant que le terme de format innovant désigne au moins un format intégrant de la vidéo et des possibilités de partage.
Avant, l’innovation, c’était le flash transparent, c’était le fait d’avoir la possibilité – ô miracle – de connecter sa télévision à internet, c’était de pouvoir s’adresser à ses consommateurs sans que ceux-ci n’aient d’autres réponses à vous apporter que d’acheter (ou non) vos produits.
Ça, c’était avant.
En cinq ans (on vise large, en vrai, il faudrait presque dire en deux ans), on en a fait du chemin, non ?
Les révolutions numériques s’appuient toujours et avant tout sur des innovations technologiques, c’est vrai. Ceci dit, à force de mettre la technologie en avant, on oublie trop souvent d’évoquer les contenus, les créations, les nouveaux modes de ventes, les nouvelles façons de penser les campagnes. N’écoutant que notre sens de la justice, et parce qu’on avait un peu chargé la barque technologique avec deux numéros dédiés aux ad exchanges, nous faisons aujourd’hui la part belle à l’innovation dans la publicité premium. Point de RTB, de normes VPAID ou MRAID. Non, non, non. Il ne sera question ici que de formats, de plans médias, de nouveaux territoires publicitaires, de la partie émergée de l’iceberg en somme, avant de replonger, en juin, dans les méandres de l’innovation technologique.
Et puis, encore une fois, on n’a pas choisi n’importe qui pour vous parler d’innovations dans les inventaires premium :
Erik-Marie Bion (Microsoft Advertising),
Claudie Voland-Rivet (Union des annonceurs),
Philippe Framezelle et Mayia Echavidre (Adverline),
Julien Verdier et Charles Deffontaine (AdYouLike)
Jean Canzoneri (BeeAd et We Spread)
Ils se chargent de nous expliquer, dans ce numéro, tout ce qui nous attend aujourd’hui et demain en matière d’offre publicitaire. Et pour parfaire ce tableau, nous laissons aussi les annonceurs s’exprimer car le marché n’est pas monocéphale : Claudie Voland-Rivet nous présentera le point de vue de l’Union Des Annonceurs (UDA) sur ces questions aussi stratégiques que passionnantes.
Alors, heureux ?
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