Petit-déjeuner Ebuzzing Social : « TV et Vidéo : le choc des cultures »
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Animé par Caroline Hugonenc (Directrice Marketing France) et Hicham Berrada (Managing Director France).

Comment créer des passerelles entre le monde de la TV et celui de la vidéo sans perdre les spécificités de chacun ? C'est la question existentielle posée joyeusement par Ebuzzing Social en ce jeudi 21 mars, jour du printemps d'après la rumeur. Le « joyeusement » n'est pas anodin : des exemples valant mieux que de longs discours, Ebuzzing nous a fait visionner un ensemble de vidéos publicitaires à succès, drôles, émouvantes, décalées… On est peut-être particulièrement bon public, mais on se dit que si ça fonctionne avec nous, ça doit fonctionner avec les autres.

Bref, et c'est toute la force de cette présentation, en analysant les vidéos qui marchent, Ebuzzing est en mesure de nous décoder les bonnes pratiques en vidéos : susciter la curiosité, soigner les réalisation, provoquer des émotions fortes, donner un rôle à l'internaute… Le tout en tordant le cou à l'idée communément admise que plus une vidéo est courte, plus elle est efficace. Au contraire, ce sont les vidéos longues qui réussissent le mieux, quand elles racontent une histoire, quand elles proposent un contenu riche (Cartier, Coca-Cola, Redbull…).

Et figurez-vous que l'émotion, et bien ça se mesure ! En partenariat avec Affectiva, Ebuzzing a développé un outil de test qui, via une webcam, permet de capturer le visage de l'internaute au moment où il regarde une vidéo publicitaire et d'analyser ses expressions faciales. Il s'agit du fameux Return On Emotion (Parlez-moi de ROE), mesure créée par Ebuzzing et Affectiva (Ebuzzing Social & Affectiva présentent une mesure du “Return On Emotion” sur la vidéo sociale). Des outils et une façon de concevoir les vidéos qui s'orientent vers une approche média/création de plus en plus intégrée, comme l'illustre la campagne Coca-Cola « A Step from Zero » (Coca-Cola Zero, Make it possible, Every action starts from zero).

En attendant de pouvoir relayer la présentation dans son ensemble, voici un petit extrait des choses dites, vues et entendues :

> La TV demande une culture de l'audience et du payed média. Alors que la vidéo implique le partage, le payed, le owned et le earned média.

> Les annonceurs TV sont sous-représentés en vidéo et vont assez peu sur les territoires de la vidéo sociale et in-banner.

> L'in-stream touche au maximum 52% des contacts. Il faut penser au 48% qui restent. Le "TV like" ne permet pas une couverture optimale.

> L'outil de reporting Ebuzzing permet de mesurer la partie quantitative d'une campagne mais aussi les conversations générées : l'idée est d'amener les annonceurs TV du payed vers le shared média.

> Plus l'annonceur donne un rôle à l'internaute dans la vidéo, plus l'internaute est engagé et prompt au partage.

> L' engagement émotionnel est facteur d'adhésion et d'attention. Les publicités les plus appréciées ont une charge émotionnelle importante.


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