Principales conclusions
– un marché en progression de 18% d'une année sur l'autre
– une forte concentration avec 70% du marché réalisé par les 10 plus grands acteurs
– une très forte croissance du mobile (+145%) qui pèse désormais 15% du marché
– une répartition stable entre les différents secteurs d'activité
– un modèle à la performance toujours privilégié (65%)
Un marché en croissance
– la publicité digitale pèse 20,07 Mds$ en S12013 contre 17,03 Mds$ en S12012 soit une progression de 18%.
– depuis 2003, nous sommes sur une moyenne annuelle de 20% de croissance.
– la tendance annuelle serait un chiffre d'affaires de 43,16 Mds$ si comme en 2010 (46,5%), 2011 (47%) et 2012 (46,3%) le premier semestre pesait de la même façon. (à noter que cette extrapolation c'est moi qui ai fait les différents calculs).
Forte concentration
– 70% du chiffre d'affaires est assuré par les 10 plus grosses sociétés, 12% par celles classées entre 11 et 25 et 7% par celles entre 26 et 50. Cette forte concentration est stable d'année en année.
Un mobile en pleine explosion
– le search reste numéro 1 du marché avec 43% contre 48% en 2012
– le display pèse 30% contre 19% pour les "bandeaux", 3% pour le Rich Media, 7% pour la vidéo et 2% pour les sponsoring
– le mobile connait une croissance fulgurante en passant de 1,2 Mds$ (7%) en 2012 à 3 Mds$ (15%) en 2013 soit +145%
– les petites annonces (Classified) reste stable à 6% (7% en 2012) de même que les publicités sous forme de lead (4% vs. 5%) ou encore l'emailing (0,4% vs. 05%)
Une répartition stable des secteurs d'activités
– au niveau des secteurs d'activités des annonceurs, les grandes masses ne changent avec le retail toujours en premier (20%), suivi par la finance (14%), l'automobile (12%), les telecoms (9% vs. 12%), les voyages (8%), l'informatique (7%), la consommation (7%), la santé (6%), le média (6%) et l'entertainment (5%).
Un modèle à la performance toujours privilégié
– 65% de ce chiffre d'affaires est réalisé sur des modèles à la performance contre 33% sur des modèles de type CPM et 2% selon un modèle hybride
– en 2006, la situation était inversée avec 47% à la performance et 48% au CPM. Le point bas du CPM semble avoir été atteint en 2011 avec 31%
La percée du mobile est particulièrement impressionnante.
Pour lire le rapport complet : IAB Internet Advertising Revenue Report